Pagina:Stijl vol 02 nr 09 p 102-108.djvu/5

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dans la nuit. Parmi ces passions d’orgueil et de destruction mutuelle, nous ne faisons pas un choix: nous les rejetons toutes. Nous honorons la seule Vérité, libre, sans frontières, sans limites, sans préjugés de races ou de castes. Certes, nous ne nous désintéressons pas de l’Humanité! Pour elle, nous travaillons, mais pour elle Tout Entière. Nous ne connaissons pas les peuples.Nous connaissons le Peuple, — unique, universel, — le Peuple qui souffre, qui lutte, qui tombe et se relève, et qui avance toujours sur le rude chemin trempé de sa sueur et de son sang, — le Peuple de tous les hommes, tous également nos frères. Et c’est afin qu’ils prennent, comme nous, conscience de cette fraternité, que nous élevons au-dessus de leurs combats aveugles l’Arche d’Alliance, — l’Esprit libre, un et multiple, éternel. Mars 1919.

 

Volgen een groot aantal adhesiebetuigingen uit alle landen.
Dit halfmaandelijksche tijdschrift is, zooals ook uit dit manifest blijkt, op geestelijke internationalisatie gericht. Naast vele goed gedachte artikelen komen er ook afbeeldingen in voor die het bewijs leveren, dat de Belgische moderne kunst nog — evenals het meerendeel der Duitsche — in het teeken van de „ Holzschnitt” staat.
De geest, die uit deze houtsneden spreekt behoort tot het verleden.

 

ITALIË. — Er waait een prettige verfrisschende geest over de wereld. Men gaat er zich thuis voelen. Het gevolg: toenemende belangstelling in den wasschenden vloed van nieuwe periodieken op elk en op algemeen gebied. Uit bijna al deze nieuwe periodieken spreekt het vaste vertrouwen in een nieuw in den geest verbroederd Europa.
„La Vraie Italie” onder redactie van den drager van den nieuwen geest Giovanni Papini — dien we in Holland bekend mogen veronderstellen door de goede vertaling: De Blinde Loods — gesepareerde van de „Movimento Futurista” (die zich ondertusschen weer met nieuwe krachten versterkt heeft) draagt tot de verwezenlijking van dit denkbeeld bij door op den grondslag van absolute onafhankelijkheid, goed geschreven en zeer objectief gehouden artikelen over alle mogelijke onderwerpen te publiceren.
Aan het eerste nummer, dat in Februari verscheen, was een beginselverklaring toegevoegd, waaruit wij het volgende citeeren:

 

La Vraie Italie est franchement, doublement, triplement indépendante: c’est-à-dire qu’elle ne représente les intérêts d’aucun groupe financier, industriel, commercial italien ou étranger — ni les sentiments, les passions, les intérêts d’un parti politique, d’une école littéraire, d’un cénacle artistique, d’une côterie quelconque.
La Vraie Italie, étant indépendante, peur se permettre d’être sincère — c’est-à-dire de ne pas déguiser ou cacher ce que ses écrivains croyent être la vérité, même si cete vérité n’est pas toujours à l’avantage de leur pays ou des pays amis. Pour s’aimer il faut se connaître, même dans les défauts.
La Vraie Italie est due à la coopération amicale d’un écrivain assez connu — italien de Florence — qui s’apelle Giovanni Papini et d’un éditeur-imprimeur — italien de Florence — qui s’appelle Attilio Vallecchi.
M. Giovanni Papini apporte ses idées, son travail, sa volonté de faire œuvre utile et ses amis — parmi lesquels il faut compter au premier rang M. Ardengo Soffici, l’écrivain dont le talent est désormais universellement apprécié. M. Attilio Vallecchi apporte son argent, son travail, sa volonté de faire œuvre utile et son organisation. La revue appartient à ces

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